Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

French Skin(s)

8 août 2007

Les albatros

Souvent pour s'amuser, les hommes de notre âge se mettent à penser qu'ils peuvent bâtir le monde.

Souvent pour s'égayer, ils se mettent à rêver, la nuit éveillés, aidés sombre agages amstellodamois, errant entre cannaux et parcs couleur de lune, le matin dans le monde onirique de Morphé, et le soir en pensées.

Souvent pour oublier, quelques uns de notre sorte, se progettent loin devant, tout en trompant Chronos. Et les dieux planétaires les regardent comme des fous.

Souvent s'animer, ils pensent qu'ils ont la force. Que le monde des idées va finir par gagner, rigolant à la face du mur de la science, et frappant à toute force contre un poids du passé devenu oreillé.

Souvent même, par sottise, ils se mettent à croire. Croire en dieu, ou même parfois en l'homme.

Souvent aussi, frappés de céssité, ils se mettent à briller d'un feux limpide et clair, qui innonde un instant cette abime en abime.

Souvent ces derniers, mettent l'espoir en autruis. Pour peu que le concret traverse alors leur route, et le fossé séparant tout individu d'un autre devient géografique. Alors, de Megève à Dakar, ils regardent les étoiles.

Souvent pour exister, les hommes de notre âge, se mettent à aimer.

Publicité
Publicité
15 juillet 2007

Tired of this shit, Swear I'm going quit, Can't seem to make enough dough, But my cutting's on a roll

EGOISME (terme de philosophie):

egoisme_D_1_

On appelle égoîste l'homme qui croit que lui seul existe au monde, le reste n'étant que songe.

A la grande honte de l'esprit humain, il y  eut à Paris, au début de ce siècle, un homme qui associa son nom à cette absurdité, un certain Gaspard Languenhaert, originaire de la république de Hollande. Il était si beau, dit-on, et si bien tourné que les femmes seules eussent suffi à assurer son succès à Paris, mais la philosophie était sa vraie maîtresse et il voulut s'illustrer par une doctrine.

1293_a_1_

Teinté de philosophie anglaise, assez pour saisir les problèmes, trop peu pour les résoudre, il partait de quelques remarques accèptables, dont il tirait des conséquences invraisemblables. Ainsi, disait-il, soit je m'élève jusque dans les nues, soit que je déscende dans les abîmes, je ne sort point de moi même, et ce n'est jamais que ma propre pensée que j'aperçois. Donc, le monde n'existe pas en soi, mais en moi. Donc la vie n'est que mon rêve. Donc je suis à moi seul toute la réalité.

In le Dictionnaire patriotique (1798)

Dialogues au Salon de Madame du Devant:

salonGrasse_1_

(Monsieur de Languenhaert)

-Je n'ai point de corps. Mon corps est immateriel.

(...)

(Madame du Devant)

-Pourquoi donc tenez-vous que votre corps est immarteriel? Seriez-vous comme ces spectres que fait apparaître la baronne de Saint-Gélis au dessus de ses géridons?

-Point du tout, Madame, ce n'est point folie, ni supercherie, mais le résultat philosophique auquel m'a conduit la méditation.

Et il s'ensuit tout un galimatias où il était démontré par A et B que la nature n'existait que dans la tête de notre philosophe, que sons, parfums, matières, couleurs et goûts n'étaient qu'en son esprit, que nous-mêmes n'existions que sous ce même crâne. J'en conclus que, s'il fallait l'en croire, il était normal que tant de choses réunies dans un si petit espace l'eussent effectivement rendu fou.

salon_1_

In L'Année littéraire 1723-1724 d'Hubert de Saint-Igny

L'égoïsme, ou la philosophie de Monsieur Languenheart:

ecole_athene_raphael_1_

Cléanthe:

On fait grand bruit de votre thèse. Vous auriez, paraît-il soutenu que vous n'aviez pas de corps. Mais cela, rassurez-moi, avec quoi l'avez-vous dit? Avec votre bouche?

Automonophile:

Si l'entretien prend cette tournure, je préfère y renoncer de suite.

C:

Pardonnez-moi, je n'ai pu résister au mot.

A:

Il faudrait, pour que vous m'entendiez bien, que je vous expose auparavant ma théorie sur la matière, car tout s'ensuit.

C:

Que dites-vous donc de la matière?

A:

Que la matière n'existe pas.

C:

Quoi? Prétendez-vous vous en tirer par une absurdité pareille?

A:

Dites moi quand êtes vous en droit de dire qu'une chose est?

C:

Quand je la perçois.

A:

C'est bien ce que je voulais vous faire accorder. Ce qui est, c'est ce que je vois, je touche, ou j'entends, ou ce que je me souviens d'avoir vu, touché, entendu, mais rien d'autre. Ce que nous appelons le monde est la somme de nes sensations. Nous ne connaissons pas le monde lui-même, nous avons chacun un monde senti.

C:

Voudriez-vous dire que personne ne sent le même monde? Que chacun a un monde différent?

A:

Exactement. Voyons nous identiquement? Sentons nous identiquement? Tel a la langue goûteuse, tel un nez particulièrement savoureux, tel une sensibilité exquise au bout des doigts, et tel entendrait une mouche éternuer.

C:

Cela est vrai.

A:

Il y a donc autant de mondes que de de particuliers.

C:

J'en conviens.

A:

C'est donc le langage qui est cause que, par commodité, nous parlons d'un mode quand il y en a plusieurs. La disette des termes, nécessaire à la communication, nous incline à prendre le mot pour la chose.

C:

Si je vous suis bien, à cause du langage, nous croyons qu'il n'y a qu'un monde, alors qu'il y en a des milliers.

A:

Oui. Car le monde n'est que dans nos têtes.

C:

Je vous suis bien.

A:

Dès lors, vous pouvez conclure avec moi que la matière n'existe pas puisque tout est dans nos esprits. Rien n'est matérial, tout est spirituel de par soi. La nature n'est que la prose de mes sensations. Appeles sensible ce que l'on appel matériel, vous gardez la réalité et vous gagnez la cohérence. Je ne nie pas qu'il y ait des corps étendus, des odeurs, des couleurs, des saveurs, je ne nie pas qu'il y ait le rugeux, le lisse, le salé, je refuse simplement l'hypothèse d'une matière, cette sorte d'arrière monde independent des qualités perçues. En vérité, le monde n'est que le sensible, on n'en peut point sortir.

C:

Mais si les sensations ne sont pas l'empriente d'objets exterieurs, que sont elles dès lors? Quelle est leur origine?

A:

Moi.

C :

Comment?

A:

Si, si, vous n'en croyez pas vos oreilles, mais vous m'avez bien entendu. Je suis moi même l'origine de mes sensations.

C:

Vous? L'auteur du monde?

A:

Moi même. Ce monde, fait de couleurs, d'objets, d'odeurs, c'est moi qui en suis le créateur.

C:

Mon ami, adieu. L'entretien n'a duré que trop longtemps. Comment pouvez vous dire que c'est votre esprit qui produit lui même, pour lui même, ses sensations?

p130f_1_

A:

Quand vous rêvez, n'êtes vous pas l'auteur de votre rêve? Lorsque vous vous voyez en train de voguer sur la mer, cap sur les Amériques, les vagues sont elles autre chose que le produit de votre imagination?

C:

Naturellement, puisqu'il s'agit d'un rêve.

A:

Qui vous l'apprend?

C:

Le réveil.

A:

Et si vous alliez vous réveiller de la vie?

C:

Allons!...

A:

Qui vous assure qu'en ce moment vous ne rêver pas?

C:

Vous me troublez...

vitruve_1_

Mais si ce monde est un monde selon vos désirs, comment expliquez-vous l'existence de la douleur? J'y vois un argument qui met à bas votre système.

A:

La douleur? Vous touchez là à une petite ivention dont je suis assez fier et dont je ne cesse de me complimenter. La douleur est tout simplement une question que je me pose à moi-même pour mesurer la force de mon désir: si la souffrence m'arrête, c'est que je ne tiens guère, au fond, à la chose convoitée; mais si elle se révèle de peu d'obstacle, c'est que mon désir est fort, qu'il est profond. La douleur est en quelque sorte le baromètre de mes envies. Ingénieux, ne trouvez-vous pas?

C:

Certes. Même qi j'ai peur que l'ingéniosité passe la vérité.

65_20tableau_1_

In Philosophies de France et d'Angleterre de Guillaume Amfrye

                     

Seen enough stuff, Thought I got rough, Now I know it aint so, I gotta live my own!

10 juillet 2007

La mauvaise catholique

Sept

Ils sont 7 les archanges:

Barachiel, Gabriel, Jéhudiel, Michel, Raphaël, Sealtiel et Uriel

250px_Icon_03062_Sobor_Arhangela_Mihaila

Attention à toi, mauvaise catholique, à la Niphilin-attitude, sinon le Séraphin portera sa main sur toi!

Regarde le sort réservé aux autres mauvaises catholiques, elles terminent toutes sur meetic... comme leurs ex-amants...

hollande_meetic_lobo_lobofakes_2_

                                                                              

royal_segolene_meetic_lobo_lobofakes_2_

19 juin 2007

Ode à ma Dame de Warens

Le poëte est maître qui dans la cathédrale constellée du langage peut de tout matérieau, finir sa clef de voûte.
       

Warhol_Brillo_boxes_multiples_1969_1_

     Les sens qui entraînent vers une Babylone céleste, éloignée de tout être, éloignée de tout sens, l’artiste apprenti d’un langage floral sont tel un spectre errant despote de ses mots.
        Et quand enfin libéré d’une condition morbide, en absence de soleil, l’âme en peine d’un être apatride et proscrit peut enfin un instant _oh oui un court instant_ aller nager très haut dans les sphères étoilées, n’est il plus un génie ?
        Peut-on encore prétendre que la muse des muses d’une peuple adolescent, des pères immortels de Werther et René, des moines entretenant nuit et jour un rosaire ô combien contemplé, est une simple voile de ce navire d’esprit ?
      

ikb_1_

         La Rêverie transporte sous sa cape brumeuse la plume du poëte lui donnant tout son sens, elle est en quelque sorte une raison d’exister pour ces pauvres albatros maintes et maintes fois moqués et ce serait faire le jeux de ces marins boiteux que ne pas l’apprécier sous sa forme parfaite.
        Mais qu’est-ce qu’un poème, élégiaque litanie de l’esprit égaré au royaume des mortels, sinon le tendre espoir ténébreux de rejoindre pour toujours le domaine de Morphée, escalier arrivant aux divines contrées.
        Si l’on demande à l’artiste des mots de ne point se laisser transporter par ses sens, de ne point imaginer la condition parfaite, apothéose de l’âme, élévation suprême, alors tel Charon, Anubis ou la Mort, on supprime l’Espoir seul rempart à l’angoisse, alors on ôte la moelle toute subjective, tout nourricière de la poésie.

       06_jfperle_1_

               _ On ne peut s’envoler d’un poème sans les ailes du rêve et les plumes des sens ; car le rêve est un poëte caché accompli mais lycanthrope ; car les sens sont les vestiges d’un très ancien présent fait d’une géante à l’Homme.
        La nuit enfin venue dans les crânes inconscients des âmes populaires, ce loup-garou à la crinière étoilée fait enfin élever, sans aucune distinction les âmes de tous les Hommes vers le plus haut des ciels,
        Et les sens nous rappellent combien il est magnifique d’avoir été conçut.
        Ainsi, bien que nocturne, le rêve est un témoignage d’une superbe ascension qui seule fait correspondre les sensations vécues dans ces miasmes morbides, et la beauté suprême de la grâce divine ;
         Ainsi les sens se muant harmonieusement en une grande synesthésie qui emporte l’esprit dans une douce rêverie, éveil en lui le beau, éveil en lui le laid, anciennement réservés au jugement divin ;
        Et bien que malheureux, et bien que maltraité, le poëte est un homme qui écrit pour l’homme, non pas comme une femme écrirait pour un homme, ni comme un esclave écrirait pour son maître, mais comme une victime écrirait pour son bourreau.
       

598px_Hockney_2C_A_Bigger_Splash_1_

Homme, il ne connaît du céleste que les rêves et l’alcool.
          Homme, il est l’esclave des sens et de son jugement.
          Homme, il cherche à s’évader de sa triste condition.
        Homme, destiné à souffrir, tout opiniâtrement, il écrit des poèmes pour raviver l’Espoir.
          Comme Castor et Pollux la poésie et le rêve ne sont pas séparables, car l’Etre ne connaît pas de plus fidèle toile que le rêve pour représenter le destin superieur de tous les immortels ;
            Tout son sens premier est rendu au poème, et alors les mots prennent leur sens caché, que, Dédale littéraire le poëte enferme sous un palais de mot faisant alors l’expérience nouvelle d’une Unité de l’alpha à l’oméga.
        Alors le rêve trouve dans le verbe créé, toute la divine magie que Rimbaud lui cherchait,
        Et devenant ce trésor, cette œuvre d’art sans prix, c’est l’esprit du mortel qui se met à rêver !

        Quel crime serait alors de laisser cette Fleur, sans le terreau divin qu’est le rêve pour elle, au risque de la voir aux yeux de quelques-uns perdre quelques pétales, perdre une once de beauté.
        Tout homme peut accéder au monde nocturne des ombres
        Tout homme peut prendre un jour un plume pour témoigner
       Mais seul le poëte peut, tout homme élever, se servant de sa plume pour témoigner des rêves, et par les rêveries qui hantent chacun des nous, nous faire rien q’un instant _oh oui un court instant _  nous faire nager très haut dans les sphères étoilées.
Comme un jeune irlandais, victime tragique d’Albion, qui disait q’un livre n’est ni moral, ni immoral, mais simplement bien ou mal écrit, crions tous vers le ciel :
_ Un poème n’est ni trop rêveur ni pas assez rêveur, mais simplement beau, mais simplement horrible.

wilde_1_

Le poëte est maître qui dans la cathédrale constellée du langage peut de tout matériaux finir sa clef de voûte.
« Les siècles passent. Nul n’est là. Pas d’autre bruit que le vent éternel et l’eau battant les grèves… »
« …ainsi s’acheva le rêve, ainsi je raconte. »

Post Scritum vveblogere: Je suis heureux!

16 juin 2007

God save ginger people!

Quelle stupeure ne fut pas la mienne, quand je découvrit cet article du Monde!

Brimer ces êtres fantosmagarico-erotiques... les Anglais sont des rustres!

acdgnaughtyharry_2_1_

En Angleterre, les roux se rebiffent contre les discriminations

(De Londres) Des fugitifs. La famille Chapman vit dans la crainte des voyous qui cassent ses fenêtres et couvre d'insultes les murs de sa maison de Newcastle, dans le nord de l'Angleterre. En trois ans, elle a dû déménager deux fois et les quatre plus jeunes enfants, régulièrement attaqués dans la rue, s'adapter à autant de nouvelles écoles. Les Chapman sont tous roux. Et ils affirment être victimes de discrimination contre leur chevelure.

Un porte-parole de la ville de Newcastle a laissé entendre à Rue89 que la couleur de leurs cheveux n'était pas la seule raison derrière ces mauvais traitements mais l'histoire a néanmoins fait grand bruit outre-Manche, où les moqueries contre les roux sont assénées sans vergogne. Un comble dans la région du monde où les "poils de carotte" sont les plus nombreux en proportion.

Alors que les discriminations religieuses, sexuelles ou raciales sont interdites en Angleterre, les insultes contre les roux ont elles le vent en poupe, à en croire les centaines de témoignages qui ont afflué dans les médias après le cas Chapman. La photographe Charlotte Rushton, elle-même rousse, a immortalisé ses congénères dans une série baptisée "Ginger Snap". Or, sur les 300 sujets photographiés, a-t-elle déclaré à la BBC, deux seulement n'avait jamais été victimes de brimades. Et lorsqu'un footballeur de Reading à la toison flamboyante, Dave Kiston, a tenté de dénoncer ces abus en 2005, il a atterri en couverture du Daily Star... rebaptisé le "rouquin pleurnichard".

Alors, pourquoi tant de haine chez la perfide Albion? La couleur rousse provient en partie de l'abondance du pigment phéomélanine et d'une relative absence de pigment brun. Moins de 2% des êtres humains sont roux, mais ils représentent 13% de la population écossaise et 10% en Irlande. Des relents de racisme anti-Irlandais pourraient d'ailleurs alimenter le mépris antiroux en Angleterre, selon certains observateurs. D'autres avancent plutôt que la défense efficace contre toutes les autres discriminations a incité les brutes à se défouler contre les dernières minorités visibles à n'être protégées par aucune association.

Le battage médiatique autour des Chapman a en tout cas eu le mérite de réveiller la ferveur des admirateurs du blond vénitien: "J'aime les cheveux roux. J'aime leur richesse et leur chaleur. J'aime leur éclat. Ils n'ont jamais l'air ternes. Ils ont juste l'air spéciaux. Comme une couronne ardente. A mon grand regret, je ne suis pas rousse", s'est ainsi lamenté la journaliste Laura Barton dans les colonnes du Guardian.

L'histoire de l'Angleterre ne manque d'ailleurs pas de figures à la chevelure fauve: la Reine Elisabeth I, la guerrière Boadicée (ou Boudicca), Winston Churchill, et, étendard à la moindre envergure politique, mais tout aussi frappant, la jeune top model anglaise Lily Cole.

Oh tristesse! Oh desepoir face à la barbarie! Luttons contre l'anticeltisme (à part en Bretagne, la fin justifie toujours les moyens! Nous ne cèderons pas le Mont St Michel, parole de Normand!) et l'exploitation des pucerons!

.

Publicité
Publicité
7 juin 2007

Anti-epileptic campaign, ou donner du caviar aux cochons

183747_1_

Au milieux de laborieuses révisions,

j'ai juste trouver un petit momoent pour vous

présenter ce chef d'oeuvre esthétique à défaut d'être chef d'oeuvre de com'

Le logo de jeux olympiques Londres 2012

Soulevant une vague de rejet chez ces sales contestataires d'outre Manche

! Visionner ce clip peut provoquer des crises d'épilepsie !

http://www.dailymotion.com/relevance/search/london%2B2012%20logo/video/x2700c_london-2012

10565_1_

22 mai 2007

Harry Ier, 23/01/07-21/05/07

carpr1_1_

En cette chaude après-midi de mai, dans l'indiférence générale de la laborieuse population montpellièraine, Harry Ier, prince autoproclamé de bocalville (ndlr: mon poisson rouge) nous a quitté.

Harry n'était pas un simple sang bleu de poisson rouge, il symbolisait la grâce de toute une dynastie aquatique, résumant en sa seule personne, la hauteure, la noblesse et la moralité suprême de tout les souverains des mers et océans depuis Triton, jusqu'à Némo, en passant par Racam le Rouge.

Harry n'était pas qu'un être surdoué, il avait une intuition et un sens des résponsabilités inégalé lui permettant d'éllaborer des stratégies de combats contre son reflet dans le bocal, en prévision d'on ne sait quelle invasion féline.

Harry n'était pas qu'un ami, il était comme un frère, toujours présent à sa place, dans son bocal, dans ma chambre, à mes côtés, qu'il pleuve, vente, neige, indépendemment de mon humeure, suportant sans broncher de ses branchies,sans prendre aucuns jours de repos, mes nuits blanches, ma chaine stéréo réveil et mes cigarettes alumées les une après les autres dans cet espace clos (le pauvre animal était non-fumeur).

Harry était plus qu'une source d'inspiration constante, il était le sujet, le point de départ de nombreuses études sociologiques, d'interrogations philosophiques et de questionnements politiques, sur la place de l'homme dans le monde, la conscience d'autruis, de soi même, la remise en question des valeurs positives, ou même la place du poisson rouge dans les démocraties occidentales!

Harry était plus qu'un animal adoptif, c'était un véritable fils, qui reflétait toujours, tout les jours et toutes les nuits le rayonnement de sa mère, sorte de cheval de troie passif, incrusté dans l'intimité profonde et morale que peu être une chambre dans nos sociétés occidentales post-industrielles. Il était à propos, souvent l'objet de dispute entre ses odieux parents, qui se souciant uniquement de leur égoiste existance humaine, entrainaient la pauvre bète dans des conflits qu'elle ne pouvait, souvent, pas concevoir.

Harry était tout simplement, mon plus proche proche (c'est l'être vivant qui a en moyenne dormi le plus pres de moi sur ces 5 derniers mois: 1,46m), et la concecration suprême de l'absurdité du monde.

Harry n'est plus.

20 mai 2007

devons nous...

devons nous nous prosituer pour les insectes?

devons nous avoir les mains sales? devons nous trahir nos idéaux au profit de notre morale?

devons nous jouer la carte de la bienséance au profit d'une plus rapide assention?

devons nous nous renier pour l'interet supérieur?

devons nous nous poser des question sur une action choisie?

devons nous pactiser avec le mal, la négation de notre idéal de civilisation, pour que le peuple prenne conscience de sa chance de vivre dans notre société?

devons nous, trangiser avec les droits de l'homme?

devons nous douter, et risquer de décevoir, voire de paraître en contradiction, ou même totalement incompréhensible à autruis?

devons nous assayer de concevoir se que concoit autruis?

devons nous appliquer le concept de précaution?

devons nous vouloir parraître gentils?

devons nous cesser d'être execrables?

devons nous regetter nos pulsions d'affect, où les dompter pour mieux régner?

devons nous douter du progrès?

devons nous ne pas nous mettre en situation de danger inextricable pérpétuellement?

devons nous arréter de vivre sous pression constante?

devons nous être heureux?

19 mai 2007

compilation dandyesque;

Le caractère de beauté du dandy consiste surtout dans l'air froid qui vient de l'inébranlable résolution de ne pas être ému ; on dirait un feu latent qui se fait deviner, qui pourrait mais qui ne veut pas rayonner. C'est ce qui est, dans ces images, parfaitement exprimé.

Dandy_2

Le dandysme est une institution vague, aussi bizarre que le duel ; très ancienne, puisque César, Catilina, Alcibiade nous en fournissent des types éclatants ; très générale, puisque Chateaubriand l'a trouvée dans les forêts et au bord des lacs du nouveau-monde.

Dandy_6

Le dandysme, qui est une institution en dehors des lois, a des lois rigoureuses auxquelles sont strictement soumis tous ses sujets, quelles que soient d'ailleurs la fougue et l'indépendance de leur caractère.

                                                                                             

Ces êtres n'ont pas d'autre état que de cultiver l'idée du beau dans leur personne, de satisfaire leurs passions, de sentir et de penser. Ils possèdent ainsi, à leur gré et dans une vaste mesure, le temps et l'argent, sans lesquels la fantaisie, réduite à l'état de rêverie passagère, ne peut guère se traduire en action. Il est malheureusement bien vrai que, sans le loisir et l'argent, l'amour ne peut être qu'une orgie de roturier ou l'accomplissement d'un devoir conjugal. Au lieu du caprice brûlant ou rêveur, il devient une répugnante utilité. ce dernier cas, il sourira comme le Lacédémonien sous la morsure du renard.

                                                    

Aussi, à ses yeux, épris avant tout de distinction, la perfection de la toilette consiste-t-elle dans la simplicité absolue, qui est en effet la meilleure manière de se distinguer. Qu'est-ce donc que cette passion qui, devenue doctrine, a fait des adeptes dominateurs, cette institution non écrite qui a formé une caste si hautaine ? C'est avant tout le besoin ardent de se faire une originalité, contenu dans les limites extérieures des convenances.

article_1

C'est une espèce de culte de soi-même, qui peut survivre à la recherche du bonheur à trouver dans autrui, dans la femme, par exemple ; qui peut survivre même à tout ce qu'on appelle les illusions.

Dandy_5

Étrange spiritualisme ! Pour ceux qui en sont à la fois les prêtres et les victimes, toutes les conditions matérielles compliquées auxquelles ils se soumettent, depuis la toilette irréprochable à toute heure du jour et de la nuit jusqu'aux tours les plus périlleux du sport, ne sont qu'une gymnastique propre à fortifier la volonté et à discipliner l'âme.

Sans_titre4

Que ces hommes se fassent nommer raffinés, incroyables, beaux, lions ou dandies, tous sont issus d'une même origine ; tous participent du même caractère d'opposition et de révolte ; tous sont des représentants de ce qu'il y a de meilleur dans l'orgueil humain, de ce besoin, trop rare chez ceux d'aujourd'hui, de combattre et de détruire la trivialité. De là naît, chez les dandies, cette attitude hautaine de caste provoquante, même dans sa froideur. Le dandysme apparaît surtout aux époques transitoires où la démocratie n'est pas encore toute-puissante, où l'aristocratie n'est que partiellement chancelante et avilie. Dans le trouble de ces époques quelques hommes déclassés, dégoûtés, désœuvrés, mais tous riches de force native, peuvent concevoir le projet de fonder une espèce nouvelle d'aristocratie, d'autant plus difficile à rompre qu'elle sera basée sur les facultés les plus précieuses, les plus indestructibles, et sur les dons célestes que le travail et l'argent ne peuvent conférer.

PinkDandy2

C.Baudelaire

18 mai 2007

lettre à la muse...

Je pense que tu sera la lectrice la plus visitante de ses pages,

alors il est tout à fait normal que je te dédie ses premières lignes...

"So CraZy, so jus d'orange, so nous sera celui-ci. Ultra! Oui Ultra, l'adjectif que j'affectionne tant. Référence historique, politique tant que psychological (oui je sai, Alain...)"

So réjouis toi, ô lectrice voilà pour ton plus grand plaisir ce que tu cherchais hier au soir:

skins_350_1_

I love US!

Pour tout individu normal qui paserait par ici, je lui conseillerais de passer se insignifiant chemin. Il ne comprendrais pas.

Ainsi, PinkDandy clos son premier article...

Publicité
Publicité
French Skin(s)
Publicité
Publicité